Me Necim Triki4 a aussi les boules, mais il est : « venu pour défendre les perdants ». Sa voix a raisonné, et son ton a porté. L’audience était subjuguée. D’ailleurs, défendre les perdants, en quelle qualité ? Celle de gagnant ? Quelle ironie ! Félicitation à lui.
Me Célia Scliffet5 prévient d’emblée : elle déteste perdre.
C’est vrai, qui aime ça ? Me Scliffet nous livre toutefois un propos philosophique empreint de sagesse – qui en toute franchise raisonne en votre serviteur – la défaite n’est pas une finalité en soi, la roue tourne et ce qui est important c’est de savourer tous les moments, d’apprendre de l’échec, et d’y retourner.
Pour cette leçon, merci !
Me Alida Shpati6 donne le ton : elle est indignée ! Indignée par l’état de notre Justice ; du manque de magistrats, du manque de moyen alloué à la justice, et de la ruine de notre palais de justice. Son discours est engagé. Son discours sonne juste et fait écho dans l’esprit de l’audience.
Merci pour ce précieux rappel.
Me Michele De Risi7 évoque un stagiaire qui porte en lui deux vies : celle d’avant, faite de convictions, et celle d’après, où il apprend à les transformer en action. Ce passage, il ne le subit pas, il le façonne. Et c’est cette capacité à faire de son histoire une force qui, selon lui, double sa valeur.
Merci pour cette vision forte et incarnée.
Me Kelian Rask8 a pris la parole, au sein d’une salle d’audience, lors d’un concours d’éloquence, en évoquant le coup de boule de Zizou. Rien que pour cela, merci. Le ton était juste et la plaidoirie assumée. Prenez garde en revanche : ne lui parlez pas de sa maman.
À l’unanimité, cette finale était d’une grande qualité.
Les candidats ont tous chaleureusement été félicités pour l’indéniable qualité de leurs prestations, leur courage et leur détermination.
Nul doute que l’avenir de la profession est entre d’excellentes mains.